L'ensemble monumental de S. Pierre à la Cour de Salerne, se compose de l'hypogée - Chapelle de la rue. Anne, le clocher de la salle d'audience et la salle supérieure de représentation de l'église de la rue. Pierre à la Cour (Chapelle Palatine), dédiée aux saints Pierre et Paul. Le duc-prince Arechis II l'a fondé à l'époque lombarde au VIIIe siècle après JC, entre 758 et 774. Il s'agit d'un exemple unique en Europe de préservation des murs d'origine de l'architecture civile lombarde. La zone où a été construit le Palatium avait été occupée à l'époque romaine par un bain thermal de l'époque Flavien-Trajan (1 rue - 2e siècle après JC). Les eaux souterraines du centre historique sont alimentées par deux ruisseaux importants : le Rafastia et la Fusandola. Le Rafastia est la rivière qui alimente l'ancien frigidarium de S. Pietro a Corte. Dans l'Antiquité tardive, les structures, longtemps abandonnées en raison des inondations, ont été en partie réutilisées comme lieu de culte chrétien avec un cimetière attenant qui a rendu des inscriptions datant du 5 e au 7 e siècle après JC. Au VIIIe siècle, pour construire le Palatium, les voûtes du bâtiment thermal furent démolies et, à l'intérieur de la salle et de son avant-corps funéraire paléochrétien, furent construits de puissants piliers et demi-piliers destinés à soutenir le sol sus-jacent de la salle de représentation de l'Église (Chapelle Palatine) . Le complexe monumental comporte cinq couches principales : • Thermes romains ( 1 rue - 2 ème siècle après JC) ; • Bâtiment de culte paléochrétien, avec un cimetière attenant (Ve - VIIe siècle après JC) ; • Salle du trône et chapelle privée du palais de l'époque lombarde (seconde moitié du VIIIe siècle après J.-C.) ; • L'Église de rue. Pierre "à la Cour" avec ses phases et les fresques romanes (du XIIe siècle). • Le palais public médiéval : au XIIIe siècle, le bâtiment était également le siège des réunions du Parlement et c'est là qu'avait lieu la cérémonie de remise des diplômes de l'École de Médecine de Salerne. Dans la couche alluviale ont été placées les sépultures d'une ecclesia construite dans les milieux thermaux et fréquentée au cours des siècles Ve - VIIe des différents Socrates, Albulus, Teodenanda, Eutychia, chrétiens donc de différentes ethnies : grecques, gothiques, romaines. . Le « Chronicon Salernitanum » témoigne d'un clocher érigé par le prince Guaimar II vers 922 après JC. L'actuel clocher roman qui se dresse sur le côté nord de l'église appartient à une période postérieure au Xe siècle, car il a été construit sur la base de relations stratigraphiques avec les autres structures survivantes et les quotas des anciennes chaussées. Contre le mur nord de l'ensemble, la petite chapelle dédiée à la rue. Anne, attenant à l'Hypogée, possède un tableau du XVIe siècle représentant la Vierge à l'Enfant avec des saints ainsi que d'autres fresques sur la face nord et la voûte consacrée à la vie de la Vierge attribuée à Filippo Pennino, de la seconde moitié du XVIIIe. siècle. Lors de la construction de la chapelle du palais ducal lombard, les voûtes de l'espace sous-jacent ont été éliminées et un grenier a été réalisé, où ont été posés des « tapis » en marbre coloré provenant de bâtiments de l'époque impériale. Les maîtres « Comacine » qui travaillaient à la cour lombarde assemblèrent de manière experte les morceaux de porphyre rouge, de serpentine verte, de bardiglio, de cipollino et d'autres types de marbre polychrome et certains d'entre eux constituent encore aujourd'hui un exemple unique de l'examen des sols décoratifs du début du Moyen Âge. Même l'abside de l'église était recouverte d'une mosaïque de marbre composée de plusieurs morceaux de verre peints en or, selon une technique ancienne de la tradition romaine, également connue des maîtres verriers du VIIIe siècle.

C'est la meilleure représentation d'un art baroque en dehors de la Suisse. Je n'aurais jamais su en marchant dans cette église ce que j'aurais vu sous le niveau principal. C'était à couper le souffle. Si jamais vous êtes à Salerne en Italie, vous ne pouvez pas manquer de venir voir ce trésor.