Mercado de Escravos
Mercado de Escravos
3
Mardi
10:00 - 13:00
14:00 - 18:00
Mercredi
10:00 - 13:00
14:00 - 18:00
Jeudi
10:00 - 13:00
14:00 - 18:00
Vendredi
10:00 - 13:00
14:00 - 18:00
Samedi
10:00 - 13:00
14:00 - 18:00
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3.0
279 avis
Excellent
43
Très bon
88
Moyen
74
Médiocre
43
Horrible
31
J R
Mougins, France5 904 contributions
sept. 2024 • En couple
Ayant travaillé pour mes travaux de thèse sur l’esclavage des Noirs, je ne pouvais passer à côté d’une visite telle que celle proposée par ce musée. En revanche, j’aurais apprécié que ce musée ne passe pas à côté de son sujet, car il est clairement loupé.
Un musée ? Au vu de la pauvreté des collections proposées, je pense surtout qu’il s’agit d’une exposition. L’esclavage ? Plutôt le commerce pratiqué à Lagos, en ce compris l’esclavage. Lagos ? Là, oui, mais c’est le seul élément de vérité dans la dénomination.
Nous avons passé 45 minutes à tout visiter. Situé sur l’ancien marché aux esclaves de Lagos, ce musée se visite pour trois euros (au moins, le prix n’est pas prohibitif). Le bâtiment datant d’avant le XVIe siècle avec ses doubles arcades dispose d’explications en portugais et en anglais. Un plan de la ville en relief y est présenté.
La première partie de ce musée se compose d’une salle avec huit colonnes laquées noires. Dans chaque colonne se trouve un sujet avec un texte explicatif. Pour exemple, la première montre un fac-similé d’un manuscrit en écriture gothique de l’Infant Dom Henrique. Le texte sur le côté explique l’expansion du commerce et la rencontre fatale pour les africains qui a transformé l’esclavage des Noirs en un commerce mondial. Dans une autre colonne, se trouve une carte sur le commerce entre le Portugal et la côte Ouest africaine au XVe siècle. Puis, dans une autre, se trouve la simulation 3D de ce qu’était Lagos vers 1443, date à laquelle a eu lieu le premier marché aux esclaves dans cette ville. A ce titre, la colonne la plus intéressante est celle qui diffuse un extrait audio des chroniques de Eanes de Zurara (historien portugais du XVe siècle. Je suis allé chercher cette information moi-même, inutile de la chercher sur place) qui décrit l’horreur du premier marché aux esclaves (avec des bruits en arrière-plan pour rendre plonger le visiteur dans la scène). Dans la colonne, c’est la reproduction d’une image de cette chronique qui est présentée.
Au centre de la pièce, se trouve une sculpture de Eduardo Malé Fernandes, représentant Amador Vieira, leader d’une insurrection au XVIe siècle à Sao Tomé.
La cinquième colonne traite réellement du sujet en évoquant le commerce et l’usage des esclaves. En guise d’illustration dans la colonne : des schémas de chaînes et de menottes… Que l’on ne me dise pas que le Portugal ne détient pas des objets originaux de cette période. La colonne 6 décrit sommairement les navires négriers et une carte (même pas d’époque) montre les routes de l’esclavage européen et le nombre de victimes entre les XVIe et XIXe siècles.
Si la colonne 7 évoque (le terme est juste) Lagos et le commerce des esclaves, la dernière colonne traite quant à elle du plan du bâtiment et montre une photo d’avant-guerre.
Cette première partie survole l’esclavage, censé pourtant être le sujet des lieux. La seconde partie se trouve dans la rue en sortant à droite, dans un bâtiment adjacent. On nous remet une tablette en anglais (il est impossible de paramétrer en français ?) et on commence par la première salle qui traite de la culture africaine, accompagnée d’un texte expliquant les rapports entre l’Europe et l’Afrique. Au mur, se trouve une carte interactive de l’Afrique et en positionnant la tablette sur divers points, on voit apparaitre à l’écran des scènes de la vie quotidienne en Afrique.
Dans une vitrine, se trouvent deux statuettes africaines du XXe siècle, sans rapport avec l’histoire de l’esclavage. Dans la seconde salle, on retrouve ces fameuses colonnes noires. On peut regarder une carte animée des différentes explorations de la côte Ouest africaine. Dans une autre colonne est exposée une cuillère en ivoire du XVe siècle qui démontre que dans les tous premiers temps, le commerce d’ivoire était prépondérant entre l’Afrique et le Portugal. D’ailleurs, on peut également voir une défense d’éléphant.
C’est dans la troisième et dernière salle que l’on entre dans le vif du sujet. Un texte assez succinct explique les conditions de vie et la mortalité des esclaves. Des fers sont exposés (miracle). Mais dans une colonne, se trouve un minuscule morceau de corail exposé pour montrer que cette matière protégeait du mauvais œil. On peut ensuite s’arrêter devant des reproductions (encore) de manuscrits comme celle de 1555 sur les privilèges accordés à la fraternité des hommes noirs de Notre Dame du Rosaire ; ou celle de 1671 d’un acte notarié portant affranchissement d’un enfant.
La visite se termine par le fac-similé d’un projet de construction de muraille et de tours à Lagos.
En somme, la visite n’est pas satisfaisante. Le sujet de l’esclavage n’est évoqué que dans le cadre du commerce et de la ville de Lagos. Il n’y a pas d’originaux au niveau des documents. L’histoire entre le Portugal et l’esclavage des Noirs est tellement importante et a laissé tellement de sources que ne pas en trouver dans ce musée à Lagos est anormal. Celui-ci ne remplit pas sa fonction de devoir de mémoire et ne fait que survoler l’histoire. Certes, il a l’avantage d’exister mais la manière dont est traité le sujet, tant d’un point de vue muséographique qu’historiographique, ne permet pas d’apprendre grand-chose.
Un musée ? Au vu de la pauvreté des collections proposées, je pense surtout qu’il s’agit d’une exposition. L’esclavage ? Plutôt le commerce pratiqué à Lagos, en ce compris l’esclavage. Lagos ? Là, oui, mais c’est le seul élément de vérité dans la dénomination.
Nous avons passé 45 minutes à tout visiter. Situé sur l’ancien marché aux esclaves de Lagos, ce musée se visite pour trois euros (au moins, le prix n’est pas prohibitif). Le bâtiment datant d’avant le XVIe siècle avec ses doubles arcades dispose d’explications en portugais et en anglais. Un plan de la ville en relief y est présenté.
La première partie de ce musée se compose d’une salle avec huit colonnes laquées noires. Dans chaque colonne se trouve un sujet avec un texte explicatif. Pour exemple, la première montre un fac-similé d’un manuscrit en écriture gothique de l’Infant Dom Henrique. Le texte sur le côté explique l’expansion du commerce et la rencontre fatale pour les africains qui a transformé l’esclavage des Noirs en un commerce mondial. Dans une autre colonne, se trouve une carte sur le commerce entre le Portugal et la côte Ouest africaine au XVe siècle. Puis, dans une autre, se trouve la simulation 3D de ce qu’était Lagos vers 1443, date à laquelle a eu lieu le premier marché aux esclaves dans cette ville. A ce titre, la colonne la plus intéressante est celle qui diffuse un extrait audio des chroniques de Eanes de Zurara (historien portugais du XVe siècle. Je suis allé chercher cette information moi-même, inutile de la chercher sur place) qui décrit l’horreur du premier marché aux esclaves (avec des bruits en arrière-plan pour rendre plonger le visiteur dans la scène). Dans la colonne, c’est la reproduction d’une image de cette chronique qui est présentée.
Au centre de la pièce, se trouve une sculpture de Eduardo Malé Fernandes, représentant Amador Vieira, leader d’une insurrection au XVIe siècle à Sao Tomé.
La cinquième colonne traite réellement du sujet en évoquant le commerce et l’usage des esclaves. En guise d’illustration dans la colonne : des schémas de chaînes et de menottes… Que l’on ne me dise pas que le Portugal ne détient pas des objets originaux de cette période. La colonne 6 décrit sommairement les navires négriers et une carte (même pas d’époque) montre les routes de l’esclavage européen et le nombre de victimes entre les XVIe et XIXe siècles.
Si la colonne 7 évoque (le terme est juste) Lagos et le commerce des esclaves, la dernière colonne traite quant à elle du plan du bâtiment et montre une photo d’avant-guerre.
Cette première partie survole l’esclavage, censé pourtant être le sujet des lieux. La seconde partie se trouve dans la rue en sortant à droite, dans un bâtiment adjacent. On nous remet une tablette en anglais (il est impossible de paramétrer en français ?) et on commence par la première salle qui traite de la culture africaine, accompagnée d’un texte expliquant les rapports entre l’Europe et l’Afrique. Au mur, se trouve une carte interactive de l’Afrique et en positionnant la tablette sur divers points, on voit apparaitre à l’écran des scènes de la vie quotidienne en Afrique.
Dans une vitrine, se trouvent deux statuettes africaines du XXe siècle, sans rapport avec l’histoire de l’esclavage. Dans la seconde salle, on retrouve ces fameuses colonnes noires. On peut regarder une carte animée des différentes explorations de la côte Ouest africaine. Dans une autre colonne est exposée une cuillère en ivoire du XVe siècle qui démontre que dans les tous premiers temps, le commerce d’ivoire était prépondérant entre l’Afrique et le Portugal. D’ailleurs, on peut également voir une défense d’éléphant.
C’est dans la troisième et dernière salle que l’on entre dans le vif du sujet. Un texte assez succinct explique les conditions de vie et la mortalité des esclaves. Des fers sont exposés (miracle). Mais dans une colonne, se trouve un minuscule morceau de corail exposé pour montrer que cette matière protégeait du mauvais œil. On peut ensuite s’arrêter devant des reproductions (encore) de manuscrits comme celle de 1555 sur les privilèges accordés à la fraternité des hommes noirs de Notre Dame du Rosaire ; ou celle de 1671 d’un acte notarié portant affranchissement d’un enfant.
La visite se termine par le fac-similé d’un projet de construction de muraille et de tours à Lagos.
En somme, la visite n’est pas satisfaisante. Le sujet de l’esclavage n’est évoqué que dans le cadre du commerce et de la ville de Lagos. Il n’y a pas d’originaux au niveau des documents. L’histoire entre le Portugal et l’esclavage des Noirs est tellement importante et a laissé tellement de sources que ne pas en trouver dans ce musée à Lagos est anormal. Celui-ci ne remplit pas sa fonction de devoir de mémoire et ne fait que survoler l’histoire. Certes, il a l’avantage d’exister mais la manière dont est traité le sujet, tant d’un point de vue muséographique qu’historiographique, ne permet pas d’apprendre grand-chose.
Écrit le 22 septembre 2024
Cet avis est l'opinion subjective d'un membre de Tripadvisor et non l'avis de Tripadvisor LLC. Les avis sont soumis à des vérifications de la part de Tripadvisor.
Didier D
21 contributions
juil. 2024 • En couple
Je n'ai pas l'habitude de critiquer mais là ça dépasse l'entendement. Absolument rien a voir, on ressort sans avoir appris quelque chose. Pas d'explication sur la vie des esclaves. Un seul pauvre fer aux pieds et c'est tout. Même à 3 euros, c'est l'arnaque !!
Écrit le 9 juillet 2024
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voyageuse97
Saint-François, Guadeloupe2 630 contributions
sept. 2020
j'ai loupé un truc???? Il y avait des salles fermées pour cause de covid? des choses cachées pour la même raison?? La visite la plus courte et le plus nulle de toute ma vie de globe trotter!! Il y a un vide sidéral dans cette mini exposition. Je n'ai toujours pas compris à qui était utile tout ce personnel présent, très gentil, mais pourquoi??? Bon l'entrée était gratuite, il valait mieux sinon je pense que j'aurais fait un scandale, même pour 1 euro symbolique!
Écrit le 7 octobre 2020
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Jems
25 contributions
sept. 2020
Musée fermé quand je suis passé devant et pour 3 euro en plus vu les commentaires,je n'est pas essayer de trouver la billetterie
Écrit le 7 septembre 2020
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Alexandra R
Genas, France29 contributions
août 2019 • En couple
2 salles vides. Où sont les chaînes ? Peu d'explications. Heureusement que le ticket d'entrée est couplé avec deux autres monuments
Écrit le 2 août 2019
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loic M
Rennes, France11 contributions
juil. 2019 • En couple
Le musée n'a que le nom
2 salles à visiter avec très peu d'objet, peu explicite sans intérêt sinon la mémoire du lieu mais dans ce cas pourquoi payer 3 €
2 salles à visiter avec très peu d'objet, peu explicite sans intérêt sinon la mémoire du lieu mais dans ce cas pourquoi payer 3 €
Écrit le 28 juillet 2019
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mairena2000
Mouscron, Belgique756 contributions
mai 2019 • En couple
L'endroit a été joliment restauré. Depuis la Place, d'un regard circulaire, on peut apercevoir les monuments les plus emblématiques de Lagos : marché aux esclaves, statue d'Henri le Navigateur, le fort de Ponta da Bandeira, les murailles du château des Gouverneurs, l'église Santa Maria, l'entrée du port et même le clocher de l'église San Antonio. Tout en une seule rotation : magique !
Écrit le 10 mai 2019
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Sylvie C
Genève, Suisse1 670 contributions
févr. 2019 • Entre amis
Pas été emballé par le truc... de plus l'histoire n'est évidemment pas drôle, mais bon à Lagos en y passant on peut s'y arrêter quand même!
Écrit le 17 mars 2019
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goulotgoulu
Lausanne, Suisse1 594 contributions
avr. 2018 • En couple
L’intérêt majeur de ce petit musée à l’endroit du premier marché aux esclaves africains des temps modernes, en 1443, est de commencer à transmettre un début de conscience d’un des plus grands crimes contre l’humanité et de la monstruosité du colonialisme qui s’étalèrent sur plusieurs siècles .
On y apprend aussi que le pape Nicolas V à approuvé religieusement ce trafic dès 1455 ainsi qu’Henri le Navigateur, contemporain et complice actif de ces crimes !!!
À une centaine de mètres de là, trône toujours la monstrueuse statue de bronze de Gil Eanes, navigateur et premier trafiquant d’esclaves qui a donné son nom à au moins une école de la région !!!
Idem pour Henri le Navigateur trônant juste en face du musée !!!
À quand le déboulonnage définitifs des statues de ces hontes de l’humanité ???
Encore un petit effort !!!
On y apprend aussi que le pape Nicolas V à approuvé religieusement ce trafic dès 1455 ainsi qu’Henri le Navigateur, contemporain et complice actif de ces crimes !!!
À une centaine de mètres de là, trône toujours la monstrueuse statue de bronze de Gil Eanes, navigateur et premier trafiquant d’esclaves qui a donné son nom à au moins une école de la région !!!
Idem pour Henri le Navigateur trônant juste en face du musée !!!
À quand le déboulonnage définitifs des statues de ces hontes de l’humanité ???
Encore un petit effort !!!
Écrit le 30 avril 2018
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marc2163
Courcelles, Belgique372 contributions
janv. 2018 • En solo
entrée à 3 euros pour y voir quelques photos et écrits de très peu d'intérêts sur 2 rues différentes et 2 niveaux ,pas possible à visiter si votre mobilité est réduite !
Écrit le 25 janvier 2018
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Boa tarde, horários e preços por favor? Website tem? Obrigado
Rédigé le 14 juillet 2018
I don’t think TA is the place through which you get an instant response. Best to look at the Museum’s website. I enjoyed visiting so hope you got to see it.
Rédigé le 12 juillet 2018
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