Avec ce site, on remonte aux origines romaines de Budapest : sur la frontière de l’Empire, exposée aux coups de boutoir des populations transdanubiennes insoumises, Aquincum était une immense ville comprenant à la fois un camp fortifié, une ville militaire et une ville civile. Le champ de ruines, peu fréquenté, est agréable à parcourir, ombragé, ponctué de panneaux explicatifs, de reconstitutions suggestives (le sanctuaire de Mithra, la maison dite du Peintre…) et de jeux thématiques qui enchanteront les enfants (reconstitution de mosaïque et de pot cassé, espace de fouille avec un spectaculaire squelette…). Le musée, petit mais bien fait – non sans humour ! – et qui présente quelques beaux objets, complète bien le voyage dans le passé. On peut passer un long moment sur ce site, à se promener, à rêver assis sur un banc… et même pique-niquer. Caractéristique de la volonté hongroise de rendre le passé vivant, sa visite est particulièrement parlante pour les enfants.
Pour y accéder, il est plus commode est de prendre le bus 54 ou le 134 que le métro. Ne descendez pas à l’arrêt Aquincum mais au précédent « Záhony utca », situé juste en face de l’entrée du site. Accueil sympathique, entrée gratuite pour les plus de 70 ans ou, pour les moins âgés, avec la Budapest Card.