Dans la maison du poète Tevfik Fikret, il n'est point question d'admirer un enième palais ; ici il s'agit de découvrir l'intérieur modeste (quoique tout confort) de cette bourgeoisie ottomane qui, au début du XXe siècle, portait tout autant le fes que le chapeau-melon.
Pour cette intéressante visite, gratuite, on vous vous fera porter des chaussons afin que vos pas n'abiment ni les planchers ni les tapis.
L'un des bus qui dessert la rive européenne du Bosphore vous déposera au bas de la côte (arrêt Asiyan, prononcer Achiyane) qui conduit au musée, en longeant le cimetière qui jouxte la Rumeli Hisari. La raideur de celle-ci est le gage de la magnifique vue que vous aurez depuis le jardin.
Si le lieu est incontournable pour les scolaires stambouliotes, il ne dispose malheureusement d'aucun document en français ; le personnel, très accueillant, fera ce qu'il peut, vous invitant à vous attarder sur le four et l'escalier.