Émotion, allégresse et peut-être un peu d'ivresse m'habitent au moment de rédiger cette critique. Repu et enchanté de mon expérience, je m'attèle à rendre compte de notre merveilleux moment au Midtown, antre de notre meute de douze loups pour célébrer l'anniversaire d'un grand monsieur Plouzanéen....Commençons par la décoration dont l'harmonie nous plonge en immersion dans un New-York revisité avec ambition et fidélité de l'entrée à la salle du haut. Mention spéciale au direct live de Times Square retransmis à l'écran dont l'émulation devrait nous inspirer pour donner davantage vie à la place du commerce (Yves Du Buit, on compte sur toi !)
Il n'est pas facile de répondre aux exigences d'une clientèle affamée par une année bonne à s'enfermer dans la facilité culinaire et désireuse de réconcilier son palais avec de la nourriture maison de qualité. Et pourtant, le Midtown relève le challenge haut la main ! Je recommande dès lors l'assiette à partager qui saura vous mettre en appétit généreusement avec ses délicieux roulés qui vous incitent d'entrée à vous engouffrer dans un plaisir sommelier.
Vient ensuite la masterclass ! Le plat principal. Non content de proposer une carte travaillée, originale et généreuse, le restaurant s'emploie à vous concocter (Une nouveauté par mois !) du burger sur-mesure au raffinement démesuré ! Le burger du mois de juillet vous convaincra assurément, j'en mets ma main à couper ! Je vous le rembourse si ce n'est pas le cas (n'abusez pas non plus, je n'ai que 20 euros sur mon livret A). Une harmonie délicieuse entre pain brioché, steak et lardons grillés avec tendresse et une nappe fromagère faisant passer la mozzarella pour du détergeant. QUEL REGAL ! FONCEZ !!
Je recommande une petite pause de 5 minutes en plein air pour attaquer la suite. Une suite à laquelle vous ne pensez même pas puisqu'à la sortie du plat de résistance, vous pensez vous figurer que poursuivre la dégustation sera impossible pour votre estomac. Mais c'est sans compter sans le sourire et le délicieux accent de Dave qui saura vous convaincre de vous laisser aller à un dessert "léger" dont la tendresse confine aussi bien au bonheur qu'à la léthargie tant vous vous figurerez que vous ne trouverez rien de mieux ailleurs pour clôturer un repas. Et je ne parle même pas des digestifs qui s'imposent pour apprécier l'expérience avec un peu plus de hauteur et de lucidité éthylique (Oxymore vous avez dit ?).
L'anxiété m'anime à l'idée de ne pas savoir retranscrire avec fidélité la soirée passée sur le plan humain tant la chaleur dégagée par nos hôtes a défié toute concurrence. De l'accueil au passage en caisse, je pense avoir été mieux servi en un soir que Jim Morrison à chaque fois qu'il foulait le Rock'n Roll Circus parisien (Dédicace Jim - 50 ans déjà, tu me manques baby !).
Il s'agit là d'une magnifique équipe dont le plaisir du vivre et travailler ensemble vous touche au plus haut point. Particulièrement dans une période où bienveillance, entraide et passion s'inscrivent comme le socle nécessaire à la renaissance sociale à laquelle nous aspirons.
Je mettrai en avant la fiabilité et l'énergie de Dave, le gérant dont l'argumentaire de vente relègue les traders de Wall Street à un niveau inférieur au jeune garçon au scooter qui me livre de la ganja une fois par mois.
Même la bande-son contribue à nous plonger dans une atmosphère délicieuse où les sonorités agrémentent notre repas. En parlant de musique, mention spéciale à Mélody qui mêle au divin l'efficacité tout en faisant preuve d'un humour et d'une sympathie qui vous donne envie de prolonger l'expérience.
J'avais promis de la bienveillance sans nuance. Aucune nuance mais qu'importe, c'était parfait. Une qualité que je n'avais connu jusqu'ici ni Dave ni d'Adam (Penser à appeler ses enfants jumeaux Adam et Dave).
Merci d'être.
Puissiez-vous prospérer indéfiniment. Je ferai en sorte d'y contribuer à ma manière.
Bisous, tendresse, Baileys et Chocolat.
Jean-Michel RobustessePlus