Arrêt a Angoulême, ce 11 novembre, et le seul restaurant que nous trouvons est le terminus. Sans réservation, nous sommes placés au fond de la salle par un personnel courtois, mais peu aimable, près du passage vers la cuisine. Décoration sobre et chic. Menu à 25 euros. Après une mise en bouche originale à base de jus de betterave, Pour moi velouté de pois cassés avec un effiloché de poissons, un peu saugrenu, suivi d'un pave de merlu dans une algue nori, sur une sorte de compotee de légumes très bonne. Le plateau de desserts est assez banal. La personne qui m'accompagnait amateur de tête de veau, a trouvé que ce qui lui etait servi ressemblait à un morceau précuit de grande surface, donc banal. Il m'est revenu cette anecdote de presse professionnelle du secteur du livre où revient souvent une critique de ces professionnels qui descendent à Angoulême lors du salon de la bande dessinée et qui passent entre deux trains signer des contrats au terminus. Ce restaurant correspond assez à une clientèle d'affaires, un lieu pour notables locaux, pour emmener sa belle mère, avec ce je ne wais quoi de la province qui veut épater la capitale. On y mange correctement, mais à la réflexion, c'est surfait et un peu cher. Et trop bruyant.