Vous n'avez pas connu la Russie avant la perestroïka ? Et bien cet hôtel vous en offrira un aperçu ! Si son emplacement est de premier choix, l'établissement rappelle en tous points les hôtels soviétiques d'antan, avec les mêmes ocres et beiges de revêtements sans âge, du mobilier de bric et de broc, un ascenseur cacochyme, une isolation inexistante, des stores de fenêtres à manivelle très bruyants, et j'en oublie.
À partir de 21h00, il n’y a plus personne à la réception, code pour rentrer, et impossible d’accéder à la chambre avant 17h00, indigne d'un trois étoiles de centre-ville.
L’eau chaude semble être coupée pendant la nuit, mais le matin venu, quand le voisin prend sa douche, on a l'impression d’être trois dans la chambre, celle-ci étant aussi désuète que les parties communes, dotée d'un placard très bizarre qui ne permet pas d'accéder aux étagères autrement qu'en glissant la main dans une meurtrière de vingt cm, chambre propre cependant, et avec une literie correcte.
La salle de bain est à l'avenant, avec en guise de kit de soins et cosmétiques, deux petits savons sous plastique, pas de gel-douche, ni de shampoing.
Bilan très mitigé donc, pour un établissement de centre-ville qui se veut un peu bourgeois et cossu, mais qui offre les prestations d'un motel de bord d'autoroute, et où on sent que tout est compté au plus juste. C'est dommage parce qu'entre le Musée Soulages et le restaurant de Michel Bras tous proches, Rodez mérite mieux.
Dernier point, notre fenêtre donnait sur un immense parking en construction, mais fort heureusement, nous étions un dimanche.