Nous avons passé 3 nuits dans ce meublé en couple avec 2 enfants.
Nous cherchions un pied à terre dans le Sud Sauvage (nous habitons sur l'île) pour y aller régulièrement. Nous souhaitions un endroit propre, assez qualitatif et reposant.
Cet endroit présente ces 3 caractéristiques mais à notre sens à l’excès pour ce qui est du dernier.
Concernant le logement et l'environnement :
Nous ne pouvons que rejoindre les autres avis concernant la qualité matérielle des Kaz : propres, fonctionnelles, bien aménagées, jardin verdoyant et agréable. La piscine et le jacuzzi sont également tout à fait satisfaisants.
Concernant la qualité de vie durant le séjour :
Si on entend par reposant l'ABSENCE DE VIE, alors on peut y trouver satisfaction.
Avant notre réservation, nous avions pris connaissance d'un règlement restrictif concernant le bruit, les horaires, l'utilisation très encadrée des espaces communs (jacuzzi , piscine). Nous étions dans l'état d'esprit de le respecter en bon citoyen conscient que la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres. Mais dans le cas de ce meublé, il n'est plus question de liberté. On entre dans un espace aux règles purement et simplement LIBERTICIDES.
Quelques exemples :
- à 22 heures, c'est la couvre feu pour reprendre le vocable du propriétaire. Aucun son ne doit sortir de votre bouche. Nous avons eu la visite du propriétaire à 22h02 pour nous rappeler le règlement. Inutile donc de préciser que le propriétaire était sur les starting block devant sa montre pour pouvoir venir sanctionner le dépassement. Nous ne faisions pas la fête, non. Mais attention la règle du couvre feu : pas de sons après 22H. Si vous voulez faire un barbecue le soir dehors, à 22h on rentre ! Si vous voulez jouer aux cartes : pas dehors ! Si vos marmailles en vacances ont le malheur de rigoler un peu trop fort, STOP, COUVRE FEU !!!
- s'amuser dans l'espace piscine, donner un petit gâteau aux marmailles assis sur le transat à l’heure du goûter : STOP : les interdits s'appliquent. A la piscine et dans le jacuzzi : il est interdit de sauter, de courir, de se pousser, de plonger, de manger, de boire, de mettre de l'eau à coté du jacuzzi. Vous pourrez lire ces règles de NON VIE en société sur les très nombreux panneaux qui bordent les espaces communs. Vous ne pouvez pas tourner la tête sans voir un interdit en GRAS et GROS. Attention : l'exclusion vous menace, c'est écrit avant de rentrer dans l'espace piscine !!!
- les règles avant votre départ concernant le ménage pour un séjour à partir de 3 nuits. Et oui, encore un règlement où est longuement détaillé comment vous devez nettoyer votre logement. Pour l’exemple : vous DEVEZ : nettoyer les portes de placard de toute la cuisine, du frigo / passer le ballet AVANT d'aspirer et passer la serpillière sur les sols / faire la poussière sur les meubles sans oublier le DESSUS (et oui, c'est écrit ça aussi !!!).
Pour résumé, c'est un bel endroit où on ne vit pas, où on ne s'amuse pas, où la vie n'est pas la vie. Nous avons ressenti de la contrainte, de l'infantilisation et une absence de confiance totale. Vous payez d'ailleurs en début de séjour et non à la fin.
Seule incartade autorisée par le propriétaire sur notre demande : nous avons pu accueillir un ami et son garçon un soir pour le repas. Ils n'avaient pas le droit biensûr d'accéder ni à la piscine , ni au jaccuzi.
Nous avons fait part de nos remarques et voici la réponse par mail que nous avons reçu :
" Nous avons bien été informés par Patricia de vos remarques concernant votre séjour et les avons prises en considération. Ces remarques concernaient donc apparemment « une surcharge de signalisation d’interdits ainsi que l’intervention qui avait pour but de vous rappeler l’horaire limite de ce qu’on pourrait nommer notre « couvre-feu » .
La réponse que nous pouvons donner à la première remarque, est de vous référer à la notice informative que nous tenons à transmettre à chaque demande de réservation,
Celle-ci stipule clairement et explicitement le caractère exigeant de notre règlementation intérieure, qui est de notre choix. Elle mentionne également au demandeur de réfléchir à sa capacité au respect de ces règles avant de réserver, et cela est donc de son choix. De notre côté nous préférons l’absence de réservation à l’insatisfaction,et nous l’assumons. Il appartient à nos locataires de faire de même.
Nous vous transmettons donc à nouveau ce document, sur lequel nous avons mis en évidence les passages qui font référence aux questions que vous souleviez.
Quant à notre signalétique, nous la trouvons aussi justifiée que ces très nombreux panneaux d’obligations, d’interdictions et de danger que vous voyez également sur les routes, et dont vous trouvez bien normale la présence, car elle en a la même vocation, qui est d’assurer le bien-être et la sécurité de tous les individus en ces lieux.
Il est intéressant de noter que malgré notre ferveur règlementaire, vous avez tout de même pu, avec notre autorisation, recevoir deux de vos proches
même si cela provoquait un dépassement du nombre maximal de personnes admises dans le meublé. Mais cela, nul ne s’en plaindra.
Pour votre dernière soirée chez nous, c’était à notre tour de recevoir. Nos invités ont eu droit au même traitement que vous, pire peut-être, assez nombreux et risquants d’être assez bruyants, nous n’avons pas diné en extérieur. Après la soirée, tous ceux qui ont quitté tardivement le meublé, l’ont fait sans qu’aucun son ne sorte de leur bouche en extérieur.
Vous a-t-on dérangés par notre bruit ? Nous mettons tout en oeuvre pour qu’il n’y ait pas chez nous « deux poids, deux mesures », encore une fois nous l’assumons et nos amis ne s’en vexent pas."
Vous aurez compris que nous n'y retournerons pas. Si vous avez des enfants et que vous ne souhaitez pas les museler, cet endroit n'est pas fait pour vous.